Laure C.

Nouvelle exposition

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A suivre sur cette page :

  • expos prĂ©cĂ©dentes
  • dossier de presse sur "Au delĂ  du miroir"
  • dossier de presse sur les "Coquettes"
  • article Magazin'Arts en anglais

 

                   Au delĂ  du miroir


Mais qu’a donc trouvĂ© Alice, aprĂšs son voyage au pays des merveilles ?


Vous, qui vous ennuyez, vous endormez dans un fauteuil et rĂȘvez de passer de l'autre cĂŽtĂ© du miroir ! Que se passe-t-il au-delĂ  ?


Dans votre merveilleux voyage, vous grandissez, rapetissez, criez, pleurez, jouez, perdez le sens des rĂ©alitĂ©s, sans respecter grand-chose, dans un ordre qu’il faut vous rĂ©approprier au rĂ©veil !


Ici, dans ce graphisme qui tend au parfait et au contrĂŽle, tout est respectĂ©, la proportion, le trait, la perspective, le dĂ©cor, bref, il manque un Ă©lĂ©ment essentiel, le miroir !


Dans le miroir d’Alice, il y a Ă  la fois, la campagne, l’échiquier, et le monde Ă  l'envers, oĂč il faut courir trĂšs vite pour rester sur place, s’éloigner pour se rapprocher, des cartes qui parlent, un lapin en retard, un chapelier, 



Que de non-sens ! Et il vaut mieux connaĂźtre les rĂšgles de ce monde imaginaire pour survivre, qui n’ont sur cette terre qu’une importance relative !


Quand on regarde un miroir, regarde-t-on tout d’abord un miroir, ou se regarde-t-on dans le miroir ? Il cache la rĂ©alitĂ© de derriĂšre (le miroir), parce qu’il n’est pas transparent (la fausse valeur du monde actuel), mais il montre la rĂ©alitĂ© de derriĂšre (soi). L’Au-delĂ  du miroir est-il donc derriĂšre ou ailleurs ? Ce n’est pas Ă  priori un non-sens mais plutĂŽt un sens inversĂ©. Ce qui est Ă  droite est Ă  gauche, mais ce qui est en haut reste en haut ! Donc ce n’est pas non plus tout Ă  fait une rĂ©alitĂ© inversĂ©e, mais une rĂ©alitĂ© inversĂ©e Ă  gĂ©omĂ©trie variable ! Ne serait-ce pas alors de la poĂ©sie, de la subtilitĂ© qui ne se laisse approcher que par une rĂ©flexion dans le miroir, ou une rĂ©flexion de la personne elle-mĂȘme ! On y perd son sens, propre et figurĂ©. De pion de la rĂ©alitĂ© du monde, on devient reine de sa rĂ©alitĂ©. Oui, Madame, c’est de la peinture !


Alors, pas étonnant que de couleur, on passe au noir et blanc, et que de froideur et perfection, on arrive à sensualité et volupté, pour dégager leur part de féminité de ces personnes qui la cachent subtilement.


Si l'espace est mis Ă  mal, le temps n'est pas non plus en reste. Il est ainsi possible de se souvenir du futur qu’elles proposent, et d’inventer leur passĂ©.


Ces inversions ne se font pas sans frustration. Ainsi Alice se voit-elle offrir un gĂąteau sec pour Ă©tancher sa soif, et ici avoir un aplat de couleur pour ressentir la joie, l’amour, le dĂ©sir ! Ainsi l’amateur d’art, qui aime les impressionnistes qui approchent la rĂ©alitĂ© par la dĂ©composition du rĂ©el en partie, n’aimera-t-il pas ces tableaux qui saisissent une rĂ©alitĂ© globale dans le jeu de leur contraire et leur inversion.

 Galerie 15 Ă  Ales du 4 au 30 Novembre 2011

 

 

 

 

 

Galerie 15

15, Rue Edgar Quinet

30100 ALES

 

Tél : +(33) 4 66 30 39 74

 

Du mardi au samedi de 14h Ă  19h

 

www.galerie15.fr

 

 

 

 

 

 

  • Les Chats et l'Art

 

 

 

 

Espace CongrĂšs

Place de l'HĂŽtel de Ville

42300 ROANNE

 

19-20 Novembre 2011

 

 

 Exposition permanente Galerie du Vieux Port Ă  MontrĂ©al

 

 

Galerie d'Art du Vieux Port

15, Rue de la Commune Ouest

MONTREAL, QUEBEC

H2Y 2C6

 

Tel : 514-439-9366

 

info@galerieduvieuxport.com

 

www.galerieduvieuxport.com

 

 

 

Expos

précédentes

Les Coquettes prennent leurs quartiers d'été ....

 

Route du Rawyl 26, 3963 Crans Montana (Suisse)

 

Horaires d'ouverture :
Mercredi 14:00 Ă  18:00
Jeudi 14:00 Ă  18:00
Vendredi 10:00 Ă  13:00 et 15:00 Ă  19:00
Maribel Torrent   079/543.99.13           Paulina Altuna     079/796.83.21
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  • Ă  Monaco, chez Lina's
                 Du lundi au samedi de 10h Ă  19h30
Metropole Shopping Center, Monte-Carlo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • et Ă  Perreux, prĂšs de Roanne (42300 France)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

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L'éternel féminin (TD, la Culture)



Texte de
Simone de Beauvoir extrait du DeuxiĂšme sexe (1949)


" Les coutumes, les modes, se sont souvent appliquĂ©es Ă  couper le corps fĂ©minin de sa transcendance : la Chinoise aux pieds bandĂ©s peut Ă  peine marcher, les griffes vernies de la star d'Hollywood la privent de ses mains, les hauts talons, les corsets, les paniers, les vertugadins, les crinolines Ă©taient destinĂ©s moins Ă  accentuer la cambrure du corps fĂ©minin qu'Ă  en augmenter l'impotence. Alourdi de graisse, ou au contraire si diaphane que tout effort lui est interdit, paralysĂ© par des vĂȘtements incommodes et par les rites de la biensĂ©ance, c'est alors qu'il apparaĂźt Ă  l'homme comme sa chose. Le maquillage, les bijoux, servent aussi Ă  cette pĂ©trification du corps et du visage. La fonction de la parure est trĂšs complexe ; elle a chez certains primitifs un caractĂšre sacrĂ© ; mais son rĂŽle le plus habituel est d'achever la mĂ©tamorphose de la femme en idole. Idole Ă©quivoque : l'homme la veut charnelle, sa beautĂ© participera Ă  celle des fleurs et des fruits ; mais elle doit aussi ĂȘtre lisse, dure, Ă©ternelle comme un caillou. Le rĂŽle de la parure est Ă  la fois de la faire participer plus intimement Ă  la nature et de l'en arracher, c'est de prĂȘter Ă  la vie palpitante la nĂ©cessitĂ© figĂ©e de l'artifice. La femme se fait plante, panthĂšre, diamant, nacre, en mĂȘlant Ă  son corps des fleurs, des fourrures, des pierreries, des coquillages, des plumes ; elle se parfume afin d'exhaler un arĂŽme comme la rose et le lis : mais plumes, soie, perles et parfums servent aussi Ă  dĂ©rober la cruditĂ© animale de sa chair, de son odeur. Elle peint sa bouche, ses joues pour leur donner la soliditĂ© immobile d'un masque ; son regard, elle l'emprisonne dans l'Ă©paisseur du khĂŽl et du mascara, il n'est plus que l'ornement chatoyant de ses yeux ; nattĂ©s, bouclĂ©s, sculptĂ©s, ses cheveux perdent leur inquiĂ©tant mystĂšre vĂ©gĂ©tal. Dans la femme parĂ©e, la Nature est prĂ©sente, mais captive, modelĂ©e par une volontĂ© humaine selon le dĂ©sir de l'homme. Une femme est d'autant plus dĂ©sirable que la nature y est davantage Ă©panouie et plus rigoureusement asservie : c'est la femme «sophistiquĂ©e» qui a toujours Ă©tĂ© l'objet Ă©rotique idĂ©al. (...)
Cependant c'est lĂ  le premier mensonge, la premiĂšre trahison de la femme: c'est celle de la vie mĂȘme qui, fĂ»t-elle revĂȘtue des formes les plus attrayantes, est toujours habitĂ©e par les ferments de la vieillesse et de la mort. L'usage mĂȘme que l'homme fait d'elle dĂ©truit ses vertus les plus prĂ©cieuses : alourdie par les maternitĂ©s, elle perd son attrait Ă©rotique ; mĂȘme stĂ©rile, il suffit du passage des ans pour altĂ©rer ses charmes. Infirme, laide, vieille, la femme fait horreur. On dit qu'elle est flĂ©trie, fanĂ©e, comme on le dirait d'une plante. Certes, chez l'homme aussi la dĂ©crĂ©pitude effraie ; mais l'homme normal n'expĂ©rimente pas les autres hommes comme chair ; il n'a avec ces corps autonomes et Ă©trangers qu'une solidaritĂ© abstraite. C'est sur le corps de la femme, ce corps qui lui est destinĂ©, que l'homme Ă©prouve sensiblement la dĂ©chĂ©ance de la chair. "

 

 

            SurlignĂ© par l'Artiste

 

Metropole Shopping Center, Ă  Monte-Carlo,

du 8 Mai au 12 Juin 2011

 â€œles Coquettes Ă  Monaco”

 

Créées exclusivement pour l'exposition de Monte-Carlo, ces « Coquettes Â» gracieuses, Ă©lĂ©gantes et raffinĂ©es tentent de vous sĂ©duire, de flirter avec votre regard pour mieux vous faire rĂȘver.

 

Chacune porte un prénom qui vous invite à converser avec elles, à leur confier vos idées, vos secrets, 
 dans vos salons, vos alcÎves, vos chambres à coucher ou ailleurs. Conversations qui resteront à jamais secrÚtes et confidentielles...

 

De par leurs formes, leurs couleurs, leur attitude, leur style elles nous étonnent


 

Elles n'ont rien d'ordinaire ou d'insignifiant, mais parfois un coté exotique qui nous touche.

On les imagine avec un destin singulier.

 

 

Laure C. tente de magnifier l'Eternel Féminin

 

Laure Coudour

 

laurecoudour@yahoo.fr

0041 76 382 19 60

0041 78 866 32 46

 

Rue Marc MORAND 8

CH 1920 MARTIGNY 

BIOGRAPHIE

 

Laure C. est issue d'une famille d'artistes; sa grand-mĂšre paternelle peignait, son pĂšre est artiste peintre Ă  Roanne; l'histoire continue.

Enfant, elle a commencé par dessiner et peindre attablée aux cÎtés de son pÚre: tout support était alors prétexte à créer (galets, boßtes, portes, murs...)

« J'aime peindre depuis que je suis toute petite. Â»

 

Son parcours

 

AprĂšs deux ans passĂ©s aux Beaux-Arts de Lyon, elle rejoint l'E.S.A.G. (École SupĂ©rieure d'Arts Graphiques) Ă  Paris ou elle bĂ©nĂ©ficie de l'enseignement de graphistes et photographes reconnus.

Lorsqu'elle décide de se consacrer uniquement à la peinture, elle choisit les coqs, symbole de la Bresse, comme sujet de prédilection et les expose alors chez Georges Blanc à Vonnas.

Pour lui elle réalise également quelques menus.

AprÚs avoir peint un grand nombre d'autres animaux et portraits, elle entame sa période

« Coquettes Â».

 

Son univers, Son travail

 

Au dĂ©part, elle avait besoin de murs blancs pour exciter sa crĂ©ativitĂ©; ceux de son atelier sont recouverts de couleurs par les dessins de ses enfants. Petit Ă  petit, ce sont eux qui lui ont façonnĂ© son « cocon Â».

 

Elle a besoin de musique pour faire taire ses angoisses et éviter la crispation physique qu'induit le silence. Les artistes qu'elle écoute lui inspirent parfois les ambiances de ses toiles.

 

Elle peint tous les jours.

Pour elle la peinture nécessite un entraßnement quotidien, comme pour un sportif de haut niveau. C'est le seul moyen de progresser, d'évoluer.

 

Elle a l'angoisse de la « toile blanche Â», et ce n'est qu'une fois un tableau entamĂ© que lui vient l'idĂ©e du prochain. Mais bien souvent elle pense le peindre en dominante verte, puis se rend compte au final qu'elle est rouge. Une toile en amĂšne une autre.

 

Laure considÚre son travail comme proche de celui d'un artisan, ou s'exprime de maniÚre souvent instinctive son goût obsessionnel pour la couleur.

 

Ses maĂźtres

 

Elle aime Pablo PICASSO ( évidemment), Francis BACON (plus improbable), Pierre SOULAGES, Niki de SAINT-PHALLE ou Richard LINDNER...

 

Elle admire Ă©galement les crĂ©ateurs de mode comme Jean-Charles de Castelbajac, Karl Lagerfeld et Vivienne Westwood. Elle porte beaucoup d'intĂ©rĂȘt au discours et Ă l'imagination des stylistes qu'elle considĂšre comme des artistes complets.

 

Les « coquettes Â»

 

Laure aime tellement le féminin

 

« les femmes, c'est un beau sujet! Â»

 

Sujet éternel, sujet à controverse, sujet objet, sujet d'attention, 


Sujet d'amusement et de légÚreté aussi.

 

Peut-ĂȘtre prisonniĂšre du perfectionnisme qui l'anime, elle a du mal Ă  terminer une toile. Ce goĂ»t du dĂ©tail reflĂšte le soin qu'elle apporte Ă  la coquetterie de ses sujets.

 

Elle peint les visages de face car il est plus facile d'engager un dialogue avec ces dames. A l'opposĂ© de la tendance moderne, elle peint au sens propre sans Ă©paisseur, une peinture « lisse Â», car cette technique est plus favorable Ă  la suggestion, Ă  l'imagination, au phantasme du visiteur qui ne s'accroche ni Ă  un volume, ni Ă  une matiĂšre.

La beauté intéresse l'ùme et permet d'approcher le divin.

Le graphisme parfait rapproche du matérialisme et de la réalité souvent cruelle du monde.

 

L'Ă©rotisme qui se dĂ©gage de ses personnages glamour est toujours suggĂ©rĂ©, jamais affichĂ©. Rien ne peut bloquer l'interprĂ©tation du spectateur qui aime faire ce travail d'appropriation de l'Ɠuvre.

 

Sa « touche finale Â» se traduit toujours par l'application de perles ou cabochons. A l'instar d'une petite main, tout en prĂ©cision. C'est ce dĂ©tail qui interpelle, amuse ou Ă©meut parfois.

La beauté s'exprime tout autant dans la femme que dans ses accessoires.

Laure aime l'accessoire qui embellit, tant dans la tenue qu'elle dessine, qu'avec l'animal qui accompagne souvent ses personnages.

 

Des créations originales et des impressions sur bùche encadrées

 

Pour cette exposition, Laure C. propose beaucoup de modÚles originaux, et des impressions sur bùches encadrées, pour remplir les murs blancs des architectures modernes aux grands volumes. Elles sont pour elle une lithographie revisitée.

 

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Laure C.

Née le 4 Août 1971 à Roanne (Loire-France)

mariĂ©e, 3 enfants

 

Formation

 

1989- Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Lyon

1991- Ecole Supérieure d'Arts Graphiques (ESAG) à Paris

1995- DiplĂŽme de Graphiste Concepteur (ESAG)

 

Expérience Professionnelle

 

1996- Chargée de création chez Drooper (Paris)

Création de produits textiles, produits dérivés et

packaging pour les musées

2003- Professeur d'Arts plastiques au collĂšge A.Schweitzer Ă  Roanne (Loire)

 

 

Free lance/ Illustration

 

« Sur la piste des fĂ©lins Â» Ă©ditions Nathan

Illustrations pour différents menus, produits textiles et assiettes

pour le restaurant Georges Blanc

Créations graphiques autour du thÚme des rois de France

pour la boutique du Musée de la Monnaie de Paris

Illustration pour les vins Georges Duboeuf

 

Depuis 2005: vit, travaille et expose Ă  Martigny (Suisse)

 

Expositions

 

Le Coteau, Roanne, Martigny, AlĂšs ...

Photos (c) Jean-Pierre ICARDO

L'Éternel fĂ©minin

 

(Il a été volontairement pratiqué dans ce texte des coupures... des modifications afin de permettre une lecture plus poétique 
 (Texte original dans écrits du temps de la guerre)

 

ab initio creata sum...

 

Je suis apparue dĂšs l'origine du Monde...

DĂšs avant les siĂšcles je suis sortie des mains de Dieu...

Ébauche destinĂ©e Ă  s'embellir Ă  travers les temps

CoopĂ©ratrice de Son Ɠuvre

 

C'est Moi la face conjonctive des ĂȘtres...

Moi le parfum qui les fait accourir et les entraĂźne

librement... passionnément

sur le chemin de leur unification

 

Je suis le Charme mĂȘlĂ© au Monde pour le faire se grouper

L'Idéal suspendu pour le faire monter

 

Je suis l'Essentiel Féminin

 

°

 

Avec la Vie, j'ai commencé à prendre corps

en des ĂȘtres choisis pour ĂȘtre mon image

 

C'est moi, le Rayon unique par oĂč il est excitĂ©

et au sein duquel vibre tout cela...

 

L'homme , synthĂšse de la nature, fait bien des choses

avec le Feu qui brĂ»le en son cƓur...

 

Il accumule la Puissance

poursuit la gloire, crée la Beauté

il se voue Ă  la science...

 

Et il ne se rend pas compte

que sous tant de formes diverses

c'est toujours la mĂȘme passion qui l'anime

épurée, transformée... mais vivante !

 

l'Attrait Féminin

+

 

et usque ad futurum saeculum non desinam...

 

Tandis que mon image trompeuse

continue Ă  fasciner le voluptueux vers la MatiĂšre

Ma Réalité s'est élevée, attirante

 

Je séduis toujours ...mais vers la LumiÚre !

J'entraßne encore...mais dans la Liberté !

 

°

 

Il a besoin de Moi pour sensibiliser ses puissances

et éveiller son ùme à la passion du divin

 

Le fĂ©minin, c'est sa nature mĂȘme

doit aller en s'accentuant sans cesse

dans un Univers qui n'a pas fini d'évoluer...

 

La femme n'a pas cessé depuis les origines

de prélever pour elle la fleur

de tout ce que produisaient la sĂšve de la Nature

et l'artifice humain

 

Qui pourrait dire en quel bouquet de perfections

individuelles et cosmiques

je m'épanouirai au soir du Monde ... ?

 

Je suis l'immarcescible Beauté des temps à venir...

 

Je suis l'idéal Féminin

 

°

 

Plus, ainsi, je deviendrai Femme

plus immatérielle et céleste se fera ma figure

 

°

 

Et Ă  ce moment vous admirez...

 

Que dans les longs plis de mes charmes

se déroule toujours vivante

la série des attractions successivement traversées

qui depuis les confins du Néant

ont fait accourir et se rassembler

les éléments de l'Esprit...par amour

 

 

Je suis l'Eternel Féminin

 

+

 

( Pierre Theillard de Chardin - Verzy 19-25 mars 1918)

 

English

 

(Biography available on Bio-Contact page)

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Article Publié dans Magazin'Arts

Printemps 2011